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Particularités des devices mobiles & tests

Particularités des devices mobiles & tests

tests devices mobiles

 

En 2017, les sites et applications mobiles jouent un rôle incontestable comme produits digitaux de prédilection pour les consommateurs. Proposer une expérience exceptionnelle et uniforme sur tous les points de rencontre entre consommateurs et marques est donc d’une importance cruciale afin d’attirer et de fidéliser ses utilisateurs, avoir un temps d’avance sur la concurrence et atteindre ses objectifs business.

Mais créer cette expérience digitale de qualité est un réel challenge pour les entreprises car les équipes de développeurs et de testeurs doivent faire face à la multitude de particularités des produits mobiles, mais également à la fragmentation du marché due à la multiplication du nombre de devices et au développement toujours plus rapide des OS.

 

Quelles sont les particularités des devices mobiles ? Et comment les prendre en compte pendant les phases de tests ?

 

Types de connexion

Il existe plusieurs standards de connexions de données mobiles. Celles-ci sont en général en edge, umts, 2G, 3G et 4G et wifi (b, g, n) et la vitesse ainsi que la qualité des connexions sont très variables, y compris selon les marchés ciblés à l’international.

Il faudra donc tester ces différents cas et également prendre en compte le fait que l’utilisation de la bande passante n’est pas illimitée pour tous les utilisateurs. Autre aspect à ne pas négliger car il impactera le fonctionnement de votre produit digital : lorsque les utilisateurs se déplacent, leur type de connexion pourra changer selon les zones.

Opérateurs mobiles

En se déplaçant, et ce particulièrement à l’étranger avec le roaming, les opérateurs mobiles des utilisateurs peuvent changer et les devices aussi peuvent se trouver offline pendant certaines périodes.

Les tests devront donc inclure des scénarios online, offline, et avec des réseaux faibles. Cela est particulièrement important pour les applications de voyage : en effet les utilisateurs auront besoin d’accéder à leur carte d’embarquement par exemple, même s’ils sont momentanément offline.

Taille de l’écran

Les écrans varient en taille d’un device à l’autre. Le site de Google Material.io fait un inventaire des tailles d’écran utilisées sur les devices les plus courants du marché : au total, entre mobiles et tablettes, il existe plus de 12 tailles fréquemment utilisées et les différences sont très importantes. Rien que chez Apple par exemple, les tailles varient de 3’5’’ inch pour les écrans de smartphones à 12’’ inch pour les écrans de tablettes.

Résolution d’affichage

Les résolutions d’affichage varient fortement d’un device à l’autre.

Si pour les devices Windows la résolution est cadrée, grâce à l’Universal Windows Platform de Microsoft, et impose 2560 x 1600 pixels, il n’en est pas de même pour toutes les marques. Par exemple chez Apple, les iPhone requièrent que les applications soient compatibles avec les résolutions d’affichage suivantes : 960 x 640 pour les modèles 4 et 4s, 1334 x 750 pour l’iPhone 6, 6s et 7, 1920 x 1080 pour le 6 Plus et 6S Plus, et 1136 x 640 pour le modèle SE.

OS

Chaque OS a un fonctionnement et des standards différents en terme d’expérience utilisateur. Il existe trois principaux OS, iOS, Android et Windows, auxquels il faut ajouter des versions différentes (par exemple iOS 4.X, iOS 5.X, etc.) qui introduisent des nouveautés à chaque mise à jour. Les OS Android et iOS ont des mises à jour fréquentes (environ 1 à 2 par an en moyenne.). Et l’adoption de ces nouvelles versions d’OS varie : en effet, si elle est forte pour les utilisateurs de devices iOS (91% des utilisateurs utilisent une version 9.X ou 10.X du software), les utilisateurs Android adoptent les nouvelles versions plus lentement.

Navigateurs

Il existe une multitude de navigateurs dont les plus utilisés sont Safari et Chrome (environ 85% de tous les devices utilisent ces navigateurs). Mais il est également important de prendre en compte les navigateurs moins fréquemment utilisés tels qu’Internet Explorer, Opera pour Android, Firefox, Silk (Kindle Fire), UC Browser pour Android ou encore Perfect Web Browser…

En testant, il faudra donc penser à la façon dont les tailles d’écrans disponibles et les rapports d’aspects vont impacter le contenu et la navigation. Tester un large éventail d’OS, de versions et de navigateurs permet de repérer les bugs qui peuvent exister indépendamment et adapter l’expérience utilisateur à ces combinaisons de particularités.

Expérience utilisateur

Sur la plupart des smartphones, les utilisateurs naviguent à l’aide de leurs doigts sur les écrans tactiles. Les liens, boutons, clics to action et formulaires doivent donc être adaptés à cette contrainte.

Contenu

Le contenu ne soit pas simplement être une réplique du site desktop existant. Il doit s’adapter à la taille des écrans, mais aussi à l’information que les utilisateurs vont souhaiter rechercher sur mobile, tout en gardant à l’esprit que les habitudes de consommation et de lectures diffèrent selon les devices.

Localisation

Les utilisateurs de produits digitaux mobiles sont amenés à se trouver dans des localisations diverses. Il faut donc prendre en compte l’importance de l’utilisation de certaines fonctionnalités telles que le GPS.

Impact hardware

Les produits digitaux mobiles, et principalement les applications ont des impacts sur les fonctionnalités hardware des devices. La mémoire et l’utilisation de la batterie sont particulièrement affectées. La durée de cette dernière augmente sur les nouveaux devices mais l’utilisation de la batterie par les applications augmente également.

Lors des tests, il faudra vérifier que la consommation de batterie est maintenue à un minimum et que la place de l’application ne soit pas trop lourde.

Permissions

En installant une application Android, les utilisateurs choisissent de donner la permission à ce produit digital d’accéder aux fonctionnalités du device (accès à la carte SD, à internet, au calendrier etc.) nécessaires à l’utilisation de l’application. Lors de l’installation des applications iOS, en revanche, les utilisateurs acceptent par défaut des permissions de base (telles que l’accès à internet) et ce n’est que lorsque l’application a besoin d’accéder à certaines fonctionnalités supplémentaires quand elle est utilisée, qu’elle demande à l’utilisateur sa permission. Pour les consommateurs, il s’agit d’un point de sécurité extrêmement sensible, qu’il faudra tester avec attention.

 

Les particularités des devices mobiles sont donc nombreuses et les tests devront prendre en compte toutes les dimensions évoquées afin de s’assurer que l’expérience proposée aux consommateurs soit consistante, peu importe les circonstances.

 

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