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Les bonnes pratiques du test exploratoire

Les bonnes pratiques du test exploratoire

Qu'est-ce que le test exploratoire ?

Le test exploratoire se concentre sur la découverte, l’exploration et l’investigation du produit digital sous toutes ses coutures fonctionnelles, graphiques et ergonomiques.

Sans cahier de recette préalable, le test exploratoire oblige à mener de front toutes les activités liées au test : la découverte du produit, son fonctionnement, et la mise en place d’une stratégie de tests.

Le testeur combine ainsi toutes les activités de tests dans le but d’exécuter des cas de tests pertinents non imaginés au préalable (Découvrez ici notre article : Le petit guide du test exploratoire).

Dans une optique qualitative on parle et adopte une stratégie dite de test exploratoire basée sur l’expérience. 

Pourquoi adopter le test exploratoire ?

Si elle a les ressources et le temps,  une organisation peut choisir d'adopter le test exploratoire en complément d'autres méthodes de test et particulièrement de la méthode scénarisée.

Mais il peut également y avoir d'autres raisons derrière ce choix: un budget limité, un planning serré empêchant de suffisamment préparer la campagne de test, un projet de moindre ampleur ou nécessitant un effort de rédaction inadapté aux enjeux, la volonté de réaliser un audit à un instant T de la qualité du produit, une documentation non mise à jour ou inexistante ou encore une organisation projet permettant des temps de développement et de mise en production rapides. 

Quelles que soient les raisons pour lesquelles une organisation opte pour la méthode de tests exploratoires, un certain nombre de bonnes pratiques doivent être observées.

Quelles sont les bonnes pratiques à mettre en place ?

Avoir les ressources adéquates

Le test exploratoire est une activité qui met l’accent sur la liberté des testeurs mais aussi sur leur engagement et responsabilité : ce sont eux qui décident, seuls, où et comment tester. Ils ont donc la latitude de se concentrer sur les fonctionnalités et les chemins qu’ils estiment être importants.

Ainsi, il est indispensable d’avoir les ressources adéquates pour lancer une phase de tests exploratoires. Les testeurs doivent avoir une expérience approfondie de la chasse aux bugs car leur expérience leur permettra de comprendre et d’analyser le produit digital testé et de sentir, de deviner où les risques peuvent résider.

Il faut donc s’entourer de testeurs polyvalents, créatifs, curieux, autonomes, sans oublier leur sens de l’observation et leur capacité à improviser car ils doivent être en mesure de savoir quels nouveaux types de tests ils souhaitent réaliser en fonction de ce qu’ils découvrent au fur et à mesure de leur enquête.

Préparer les tests

Réaliser des tests exploratoires ne veut pas dire pour autant tester sans contrôle ou de façon aléatoire. Cela reste une approche structurée nécessitant une préparation rigoureuse.

  • Classification des bugs

Si le produit digital a déjà été testé, une classification de bugs et de défauts courants aura été créé, et une analyse des causes des problèmes réalisée. Cela constitue une documentation initiale sur laquelle les testeurs pourront se baser pour commencer leur enquête.

  • Présentation du produit et des requis

Une présentation du produit devra être fournie aux testeurs avant qu’ils ne débutent leur mission. Cela les aidera à comprendre comment l’utilisateur final pourrait utiliser le produit et leur donner quelques idées de tests, point de départ de leur enquête. La présentation des requis servira elle, à présenter les missions et les points sur lesquels il faudra apporter particulièrement d’attention, et à expliquer la raison de ces tests.

  • Temps à impartir aux tests

Il sera également utile de fournir aux testeurs des indications de temps à passer sur chaque type de test afin de les aider à optimiser leur organisation de travail.

  • Périmètre de tests

Il est primordial de définir précisément le scope à couvrir lors de la phase de test. La campagne a-t-elle pour objectif un audit complet ? Ou au contraire, doit-elle être focalisée sur une fonctionnalité précise ou un parcours type ?

Ce scope à couvrir permet d’éviter des rejets de bugs par la suite, si des fonctionnalités non finalisées ou hors périmètres (fonctionnalité externe etc.) ont été testées. Une bonne préparation permettra aussi de rationaliser l’effort de test en évitant de tester un scope amené à évoluer (ex : gel sur une fonctionnalité devant être refondue ou supprimée).

Ne pas essayer de tout tester

Le but du test exploratoire n’est pas l’amplitude des tests. Une bonne pratique consiste donc à ne pas essayer de tout tester, mais à tester en fonction des requis de la campagne.

Certaines campagnes auront pour objectif d’aller à l’essentiel et de se concentrer sur des risques critiques devant être maitrisés, tandis que d’autres s’inscriront dans une logique d’amélioration continue du produit digital, en chassant les petits bugs cachés par exemple.

Créer un rapport de bug complet

Le rapport de bug répertorie et détaille les incidents repérés lors des tests (Pour en savoir plus, lisez notre article : Le rapport de bugs)

Dans le cas de tests exploratoires, la création du rapport de bug représente un challenge. Les testeurs devront en effet apporter une attention particulière à la communication afin de transmettre de façon complète et détaillée l’idée derrière la réalisation d’un test, les étapes effectuées, les conditions dans lesquelles le test est réalisé, les domaines couverts, ainsi que les résultats et l’évaluation des défauts.

Débriefer

Débriefer à partir du rapport de bug et des retours individuels des testeurs permettra de voir si du testing additionnel serait requis.


Pour savoir plus sur les tests QA, n'hésitez pas à consulter notre livre blanc: Pourquoi et comment tester à l'ère de la transformation numérique. 

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