Alors que le nombre d’appareils, de fournisseurs et de systèmes d’exploitation continue d’augmenter de manière exponentielle, la qualité de l’expérience utilisateur n’a jamais été aussi importante. En effet, les millisecondes de différence au niveau de la vitesse d’affichage des pages comptent pour les utilisateurs se faisant une opinion d’un site web. Si une application ne répond pas aux attentes des utilisateurs, ceux-ci la délaisseront et préféreront utiliser une meilleure application.
Au-delà de la phase de développement, la capacité à répondre aux attentes repose souvent sur la réalisation de tests, notamment sur l’automatisation des tests. Effectivement, les entreprises qui automatisent au moins la moitié de leurs tests bénéficient non seulement de cycles de test plus rapides, mais également d’une détection plus rapide des bugs. Toutefois, pouvoir automatiser 50 % de ses tests est plus facile à dire qu’à faire.
Dans un monde idéal, l’automatisation des tests augmenterait naturellement. Mais, comme le savent déjà les acteurs du secteur de la technologie, les développeurs font souvent face à une grande réticence de la part de certaines parties prenantes, trop occupées à traquer les tendances pour se concentrer sur les améliorations à apporter dans ce domaine au niveau de l’entreprise.
Cela laisse peu de budget et de ressources à consacrer pour la croissance de l’automatisation des tests. Les priorités des parties prenantes ont beau être acceptables, aucun objectif ne peut être parfaitement atteint sans la pratique de test.
En fin de compte, les tests sont similaires aux taxes. En achetant un produit, les consommateurs doivent payer des taxes au moment de l’achat, ils n’ont pas le choix. Il en va de même pour le développement et la mise en œuvre du déploiement de vos tests. Vous pouvez investir dans le développement autant que vous le souhaitez, mais une « taxe » doit être payée avant que votre solution ne soit mise sur le marché, et cette taxe, ce sont les tests.
Mais comme pour les taxes, il n’est pas rare que les parties prenantes essaient de payer le moins possible lorsque la facture arrive. Cependant, il existe encore des moyens permettant d’obtenir les ressources soutenant la croissance de l’automatisation des tests. Dans cet article, nous vous partageons les points sur lesquels vous concentrer pour justifier la nécessité de développer l’automatisation de vos tests.
Certains incidents surviennent, puis des problèmes arrivent. Les incidents sont généralement des interruptions ponctuelles limitées à un seul utilisateur. Les problèmes sont quant à eux la cause d’incidents et leur étendue est plus importante. Les incidents peuvent bien sûr se transformer en problèmes, mais les entreprises ne peuvent pas les résoudre ou atténuer leurs risques tant qu’elles ne disposent pas des données appropriées pour prendre en charge l’automatisation des tests.
Approfondissez vos connaissances relatives aux problèmes logiciels. Examinez les tickets d’assistance, identifiez les raisons des incidents et répertoriez les erreurs connues. Une tendance se dessine probablement, et cela peut inciter les parties prenantes à investir afin d’obtenir davantage de ressources pour l’automatisation des tests.
Le faible taux d’adoption des technologies est souvent dû à l’absence de formation et de support continues de l’utilisateur final, ce qui entraîne un manque de compétences numériques. Bien que cela puisse certainement être l’un des facteurs, une autre cause probable pourrait être le logiciel lui-même ou l’application en elle-même. Les problèmes ou les bugs relatifs à certaines fonctionnalités peuvent non seulement amener les utilisateurs à éviter d’utiliser le logiciel ou l’application, mais aussi les inciter à l’abandonner complètement, en préférant trouver des solutions de contournement pour réaliser leurs tâches.
La réalisation de tests s’avère être une stratégie efficace pour atténuer les risques. Par exemple, l’automatisation des tests préliminaires permet de détecter les erreurs susceptibles d’endommager l’interface utilisateur. Les tests de validation et d’accessibilité, les tests d’unité et les tests de non régression ne sont qu’un échantillon de tests à inclure dans votre cadre d’automatisation des tests afin d’étoffer votre stratégie et d’obtenir plus de ressources.
L’automatisation des tests en elle-même peut constituer une pratique durable. Pour les entreprises, automatiser les tests ne nécessite pas beaucoup d’efforts hormis une maintenance périodique ou des mises à jour une fois le processus mis en œuvre. Cependant, ce principe théorique peut rapidement s’effondrer si les outils appropriés ne sont pas mis en place. Pour parvenir à une automatisation des tests véritablement durable, il faut souvent simplifier les scripts des tests automatisés. En d’autres termes, ne compliquez pas excessivement le codage des scénarios de tests. Simplifiez les scripts en vous concentrant sur une tâche ou un cheminement à la fois.
Assurez-vous également que ces scripts sont adaptables. Si une application ou une fonctionnalité change, la maintenance peut se compliquer. Plus important encore, synchronisez les tests effectués sur les composants critiques de l’application, plutôt que d’utiliser des instructions d’attente garantissant la satisfaction d’une certaine condition.
À défaut, partez du principe que la concurrence s’appuie déjà sur l’automatisation des tests pour améliorer la qualité de l’expérience utilisateur et accélérer la mise sur le marché des produits. Sans l’automatisation des tests, la probabilité de suivre le rythme de l’évolution technologique diminue de manière exponentielle.
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